Heure du départ : 7h30
Heure d'ouverture du secrétariat : 7h00
Zone départ/arrivée : Rue de Harzée à 6980 La Roche-en-Ardenne (Complexe Sportif de La Roche-en-Ardenne)
Parkings : (cliquez sur les points)
Brochure 2025
À la sortie de la tourmente de la guerre 14-18, sans grand dégâts matériels, La Roche se modernisait passant de 6 à 40 établissements où les personnes en villégiature pouvaient trouver gîte et couverts.
La ville se hissait au rang de première cité touristique de la Province du Luxembourg.
Dans la traversée de la ville, l’Ourthe est enjambée par deux ponts.
Le pont de l’Ourthe ou du Faubourg et le pont du Gravier qui relie le bas de la ville au quartier des Evêts.
C’est dans cette évolution prometteuse que la mobilisation de 1939 surprit la Nation et la seconde guerre mondiale paralysa la vie touristique de la cité.
Le 11 mai 1940, le Bourgmestre Jean Orban de Xivry s’en fut à la rencontre des troupes allemandes arrivant d’Houffalize. Les Rochois eurent à déplorer 4 morts lors du retour des valeureux combattants de la campagne des 18 jours.
Les années qui suivirent furent celles de l’occupation et la vie s’écoula triste et anxieuse et ce spécialement pour les familles qui avaient les leurs au loin.
Le 9 septembre 1944, entre 06 et 10 h les Allemands sentant la menace alliée firent sauter les deux ponts de la ville. Les américains, eux arrivaient à Beausaint (1KM de La Roche). De cette position ils pilonèrent les forces ennemies qui furent obligées de battre en retraite vers Samrée. C’est à 16h00 que la ville fut libérée. Les alliés aménagèrent le pont de l’Outhe afin de pouvoir traverser avec tanks et matériel.
Pendant deux mois La Roche viva presque normalement puisque le commerce reprenait vu les américains resté en arrière pour gérer les dépots et les réparations diverses.
Début décembre, suite à une crue de l’Ourthe, le pont de fortune se retrouve sous eaux et les américains décident de lancer un pont métallique Bailey sur l’emplacement du pont existant.
Hélas , ce fut de courte durée car le 20 décembre, la ville est pillonnée par l’artillerie llemande qui cherche à détruire le pont pour briser la retraite Us Depuis Berismenil l’artillerie bombarde alternativement La Roche, Samrée et Dochamps. L’objectif est vite atteint et le dépôt de Samrée est capturé intact. Des contres -ataques blindées venant de Dochamps, La Roche ou de Baraque Fraiture sont brisées. Après un nettoyage des bois entre Samrée et La Roche dans la nuit, le 21 décembre,un bataillon blindés allemands occupe La Roche san combattre.
Les troupes et véhicules allemands ne cessèrent de traverser remontant la rue du chalet pour prendre la direction de Hotton ou Marche. C’est ainsi que les valeureux Rochois restés sur leur terre virent arrivé Noël. Le 25 décembre toute la journée fut remplie de tir de DCA sur des avions qui ripostent. Les bombardements aérien se font entendre au loin.
Le 26 décembre vers 10h30, la ville est déserte , plus de soldat Allemand hormis les deux qui montent la garde au pont de l’Ourthe. Les Rochois comprirent bien vite pourquooi.Une déferlante de bombe s’abbatirent sur lea ville. Les bombardiers alliés prirent en enfilade La Roche semant la mort et la terreur.
Le 27 dans l’après-midi, l’armée US continua son œuvre. L’hôtel de Ville , dont les caves abritaient 560 livres de TNT provenant du déminage du pont , fut touché de plein fouet et tout le quartier fut détruit par l’explosion.
Les 4-5 jours qui suivirent furent plus « calmes » les rescapés , surprit d’être encore en vie se terraient, pétrifiés par tant d’horreur.
Le 1er janvier 1945, les bombardemnts reprirent ainsi que les tirs d’artillerie visant à repousser les amllemands furent encore meurtrier. Les SS. ccommencaient les « règlements de compte » avec des arrestations en tout genres, fouilles de maison et même l’enlèvement du Bourgmestre qui fut transportés vers la frontière Grand-Ducale et qui reviendra fin janvier.
Le 11 janvier, les Britanniques entrèrent dans la ville par la route de Marche. Les Rochois exilés rentrèrent à leur tour, ébahis de voir leur ville détruite. Le bilan est sans appel :
À l’instar de Schaerbeek pour Houffalize, la ville de Huy vint au secours de La Roche.